« Puisse
l’exemple
de ceux qui furent exterminés
ici de 1933 à
1945 dans la lutte contre le nazisme, faire que les vivants s’unissent pour défendre la paix, la liberté et la défense de la personne humaine. » (stèle
commémorative,
Dachau)
Consacré Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation, ce 28 avril est bien sûr un moment de recueillement, en mémoire de tous ces hommes et ces
femmes qui, en raison de leur religion ou encore de leurs opinions politiques,
ont été assassinés
sous le joug d’un
nazisme inhumain.
Tous,
nous devons garder présente
en notre cœur
l’horreur de cette déportation et le souvenir de ces vies
brisées, venues de partout mais rapprochées par la souffrance et le combat.
Ce
28 avril doit aussi permettre un appel à la vigilance. Vigilance face à ceux qui instrumentalisent la crise économique et sociale pour faire
fructifier un capital électoral
qui repose sur l’intolérance, la peur de l’autre et la tentation du repli sur
soi. Vigilance face aux responsables politiques, locaux ou nationaux, qui
cherchent constamment à
diviser, à
stigmatiser les chômeurs.
Comme l’a fait récemment M. Bompard en proposant une
loi obligeant ces sans-emploi à
travailler 20h par semaine…
proposition démagogique
et absurde :
si la société pouvait leur proposer un travail,
ils ne seraient pas chômeurs…
Apprendre
à vivre ensemble, malgré nos différences, c’est sans doute la plus belle leçon que nous ont transmis ces déportés. Respectons, ensemble, leur souvenir.
Alexandre Houpert, 1er Secrétaire de la section socialiste d’Orange
Pierre Estève, ancien
combattant Volontaire de la Résistance
Malek Addala, Porte Parole de la section socialiste d’Orange
> le témoignage de Pierre, recueilli en 2010 dans un article de La Provence, c'est à lire ici
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