vendredi 26 avril 2013

Démission de Jean Gatel : à bientôt, camarade !



Jean Gatel qui démissionne du conseil municipal d'Orange, c'est une perte pour les socialistes orangeois. Ancien député, secrétaire d'Etat, vice-président du Conseil général, toujours préoccupé par la situation difficile de la ville d'Orange et de ses habitants, il a supporté depuis 1995 la médiocrité de ces conseils muncipaux où l'opposition est muselée et constamment moquée. Sans jamais se départir de l'envie de proposer, d'imaginer un autre Orange.
La lassitude bien compréhensible, la fatigue physique, ont gagné. Merci Jean pour ce que tu as fait, à nous tous, la gauche, de prendre la relève...
Le socialiste orangeois s'éloigne ; mais l'ami, le conseiller reste là... et c'est sans doute l'essentiel.
Le communiqué du Parti Socialiste Orange :


Alors que nous apprenons la décision de Jean Gatel de démissionner de son mandat de Conseiller Municipal, nous ne pouvons qu’être attristés : l’opposition municipale socialiste actuelle perd sans doute son principal artisan. Elu deux fois député de Vaucluse, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense puis chargé de l’économie sociale, ancien Vice-Président du Conseil général, Jean est incontestablement de ces personnalités politiques qui ont marqué notre territoire. Surtout, il a toujours été très attaché à Orange et aux Orangeois, sous les municipalités précédentes comme dans l’opposition face au Maire actuel.

On retiendra évidemment son combat de tous les instants pour défendre les valeurs auxquelles il croit, ses analyses pertinentes et son souci de proposer constamment des solutions concrètes aux problèmes économiques, sociaux et politiques que connait la ville d’Orange.

Sa lassitude, on peut bien sûr la comprendre, après 18 années d’une opposition rendue encore plus difficile par le climat exécrable entretenu par le Maire et son équipe, entre mépris affiché, moqueries faciles et vexations inutiles. Bien souvent, les Conseils Municipaux ont ressemblé à des tribunaux dont la majorité Bompard se serait érigée en grands juges, avec une violence à laquelle ils se croient autorisés, le nombre leur faisant office de courage.

Nous garderons en mémoire la sincérité de son engagement et sa ténacité dans l’adversité. De cette opposition, on retiendra qu’au delà des principes, Jean a su être constructif et ouvert. Cette attitude sage et subtile lui a valu le respect de beaucoup, y compris, les micros éteints, dans les rangs de la majorité municipale. C’est dans cette voie pragmatique, qu’il a le premier tracé, que s’inscrit aujourd’hui le Parti Socialiste.

La Gauche orangeoise perd une de ses voix les plus puissantes. Mais, à l’approche des prochaines échéances, nous savons que nous pouvons compter sur l’appui de Jean pour continuer à aider les socialistes à proposer un autre avenir aux Orangeoises et aux Orangeois.

A bientôt, camarade !

(source photo : archives Vaucluse Matin)


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