lundi 7 octobre 2013

Récupération politique du Maire d'Orange : le 1er REC mérite plus de respect et de dignité !

M. Bompard a l’art de réinterpréter les situations. L’art d’oublier qu’il a été inactif pendant 10 ans, quand la rumeur s’amplifiait d’un départ du  1er REC...
L’art de se poser aujourd’hui en victime, accusant le gouvernement de parti pris politique - alors que la réalité est têtue : parmi les 5 villes concernées par la loi de programmation militaire (dont on peut rappeler qu’elle suit pour partie le livre blanc établi par le précédent gouvernement, de droite), on compte une mairie communiste, une sans étiquette, une UMP et une socialiste : Dijon, tenue par François Rebsamen, Président du groupe socialiste au Sénat, excusez du peu ! Mais M. Bompard préfère imaginer que le monde lui en veut - rejeter la faute, en espérant ne pas être éclaboussé.
M. Bompard n’est pas une victime. M. Bompard est un maire qui n’a pas anticipé, un maire qui se réveille aujourd’hui en mimant l’étonné, un maire qui joue à exciter la colère de la population pour faire oublier ses propres errances. Sachant l’implantation militaire menacée, que n’a-t-il proposé un schéma de développement économique, que n’a-t-il cherché à trouver de nouvelles opportunités pour Orange, autour du tourisme par exemple, ou en attirant des entreprises sur un pôle de compétitivité ? Bref, proposer une alternative économique à Orange. Au lieu de ça, nous avons le taux de chômage le plus important du Vaucluse… Et M. Bompard creuse encore !
Pour l’avenir, le plan de compensation proposé par le Gouvernement ne doit pas être un chèque en blanc au Maire actuel ; mais il devra être l’opportunité de mettre en œuvre de vrais projets qui profiteront à la ville et à tous ses habitants - ces projets, qui les proposera ?

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