M. Bompard a l’art de
réinterpréter les situations. L’art d’oublier qu’il a été inactif pendant 10
ans, quand la rumeur s’amplifiait d’un départ du 1er REC...
L’art de se poser
aujourd’hui en victime, accusant le gouvernement de parti pris politique -
alors que la réalité est têtue : parmi les 5 villes concernées par la loi
de programmation militaire (dont on peut rappeler qu’elle suit pour partie le
livre blanc établi par le précédent gouvernement, de droite), on compte une
mairie communiste, une sans étiquette, une UMP et une socialiste : Dijon,
tenue par François Rebsamen, Président du groupe socialiste au Sénat, excusez
du peu ! Mais M. Bompard préfère imaginer que le monde lui en veut -
rejeter la faute, en espérant ne pas être éclaboussé.
M. Bompard n’est pas une
victime. M. Bompard est un maire qui n’a pas anticipé, un maire qui se réveille
aujourd’hui en mimant l’étonné, un maire qui joue à exciter la colère de la population
pour faire oublier ses propres errances. Sachant l’implantation militaire
menacée, que n’a-t-il proposé un schéma de développement économique, que
n’a-t-il cherché à trouver de nouvelles opportunités pour Orange, autour du
tourisme par exemple, ou en attirant des entreprises sur un pôle de
compétitivité ? Bref, proposer une alternative économique à Orange. Au
lieu de ça, nous avons le taux de chômage le plus important du Vaucluse… Et M.
Bompard creuse encore !
Pour l’avenir, le plan de
compensation proposé par le Gouvernement ne doit pas être un chèque en blanc au
Maire actuel ; mais il devra être l’opportunité de mettre en œuvre de
vrais projets qui profiteront à la ville et à tous ses habitants - ces projets,
qui les proposera ?
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